Pourquoi avons-nous choisi de privilégier les grosses installations de chauffage et refroidissement ?
Tout d’abord, le secteur du bâtiment représente au niveau mondial, environ 40 % de la consommation d’énergie et des émissions de CO2 et, une majeure partie est due à l’usage des équipements de chauffage, de ventilation, de climatisation et de réfrigération (CVC-R). On estime que ces usages dans des bâtiments tels que les centres commerciaux et les usines pèsent jusqu’à 80 % de la consommation d’énergie totale.
Le réchauffement climatique est un facteur externe supplémentaire expliquant ce ratio élevé. La demande croissante d’énergie qui en découle, associée à une augmentation constante du prix de l’électricité, a créé un besoin urgent de mieux gérer les coûts énergétiques, de réduire l’empreinte carbone tout en maintenant la qualité opérationnelle délivrée par les équipements.
Face aux enjeux croissants de la qualité de l’air sur la santé, le bien-être, ainsi que sur la productivité des occupants, l’augmentation de l’apport d’air extérieur a été largement acceptée comme étant le moyen le plus efficace d’améliorer la qualité des environnements intérieurs et de réduire la propagation des virus.
Ces contremesures n’ont fait qu’augmenter de façon significative l’énergie requise pour le CVC, et plus particulièrement pour la ventilation, la filtration et la climatisation.
Ces derniers sont généralement dimensionnés pour répondre aux besoins maximums c’est-à-dire pour avoir la capacité de délivrer suffisamment de froid les jours ou heures les plus défavorables de l’année, et dans les conditions d’occupation ou d’activité commerciale maximum. Ceci pose de réels problèmes d’efficacité car, la plupart du temps, les bâtiments sont exploités dans des conditions de charge partielle. Le COVID, avec la demande croissante de travail a domicile, a amplifié ce phénomène et accéléré le besoin urgent de réduire les coûts de fonctionnement des bureaux.
Même si le secteur du CVC-R présente un réel potentiel de gains d’efficacité énergétique, les opportunités restent largement inexploitées en raison de l’absence de données suffisantes. Les solutions déployées couramment sont généralement coûteuses et impactent négativement l’activité (par exemple, le remplacement des équipements nécessite un arrêt de l’installation). Comme ces systèmes influent sur le confort dans les bâtiments commerciaux et sur la qualité, la sécurité des produits dans les usines, les gestionnaires d’installations préfèrent souvent le statu quo aux risques opérationnels générant des économies d’énergie. Pour atteindre des résultats d’efficacité énergétique à grande échelle, il est nécessaire de proposer un système de pilotage du CVC-R non intrusif et adaptatif pour le chauffage et le refroidissement, capable d’anticiper les changements météorologiques, les conditions d’occupation et l’activité commerciale et d’ajuster son fonctionnement en conséquence.
Et c’est là que BeeBryte intervient !
Nous utilisons l’IA et l’IoT pour le pilotage du CVC-R de manière plus intelligente et fournissons des services innovants d’exploitation et de maintenance à distance pour les systèmes de chauffage-refroidissement dans les bâtiments commerciaux et les usines.
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